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Accéder au siteL’hydroélectricité, énergie renouvelable, entraine néanmoins des impacts très lourds pour les milieux aquatiques. Blocage des poissons, perturbation plus ou moins importante de la continuité écologique et sédimentaire, augmentation de la température de l’eau, modification du régime hydrologique etc… : Pourquoi la FNPF et son réseau cherchent à limiter au maximum l’impact de cette énergie ?
L'énergie hydroélectrique met à profit l'énergie gravitaire de l'eau pour produire de l'électricité. La production d'énergie hydroélectrique englobe les systèmes de barrages-réservoirs, les centrales fonctionnant par éclusées ou au fil de l'eau.
Il est cependant nécessaire de rappeler que l’hydroélectricité, au-delà d’être considérée comme une énergie renouvelable qui ne produit « soi-disant » pas de gaz à effets de serre (St-Louis et al. (2000) : "les réservoirs boréaux et tempérés émettraient environ 364 gCO2equ. m-2 an-1 .") reste impactante pour les rivières :
Consciente que la production énergétique d’origine hydroélectrique représente 12,3% de la production d’électricité en France et qu’il s’agit d’une énergie renouvelable, la FNPF s’est positionnée comme étant favorable à l’optimisation de l’existant, sous réserve de non dégradation. La FNPF s’oppose à la création de nouveaux équipements et est hostile à la très petite hydroélectricité : peu productive, difficilement contrôlable, au service des intérêts privés et générant de forts impacts pour le cours d’eau au regard de la faible production électrique obtenue.
La FNPF défend fermement :